31 descendre 606, Île du Minotoror.
Nous étions le 31 descendre 606...Ma mère, une Iopette qui avait pour mère une Sramette et pour père un vieux Iop, acoucha prématurément d'un petit Iop rouquin aux yeux vert, c'était moi. Ma mère vivait avec un Iop, dont j'ai hériter la couleur des cheveux, c'était mon père, seulement ce petit couple était mal vu, car ils n'étaient pas mariés. Donc, c'est ce jour que où je naquis. Ma mère qui était très émotive et sensible pleura longement dans les bras de mon père en lui répétant sans cesse : "Ca y est, je l'ai fait, je l'ai fait, c'est fini."
Elle avait travaillé sept mois durant. Sept mois de souffrance pour son petit ventre, et me voilà, moi, petit chose ensanglantée qui sort de ce ventre. Cela devait être le plus beau jour de leur vie pour mes parents.
Sept ans plus tard, Village d'Amakna.
J'avais donc sept années. J'allais être confronté à un défi : Je quittais l'école du village d'Amakna pour aller prendre des cours d'arts Iop au temple de notre Dieu. J'étais à la fois honoré et inquiet. Lorsque mon père me présenta l'homme qui allait poursuivre ma formation, je fût très impressioné. Il s'agissait de Rish Claymore en personne, gardien du temple et formateur aux arts Iops. Ce fût une rupture. Je sais que peut-être je ne reverrais jamais mes parents...mais peut-être si.
Tous les soirs je pensait à eux, à leur vie avec moi, a ma jeune soeur qui avait trois ans, à mes cousins Iops d'Astrub, à ma Grand-mère la sramette, etc...
Puis, à la veille de mes 13 ans, je vis des Soldats Iops aux grandes ailes pourpres arriver dans le temple. Rish les connaissait apparement. Ils demanderent des vivres et de quoi passer la nuit au temple. Ils furent traités comme des petits Rois. Pendant leur repas, je demanda une autorisation spéciale de sortie de table pour aller les voir. Rish, étrange depuis quelques temps, accepta sans hésiter, chose qu'il aurait refuser en temps habituel.
Je me retrouvai donc devant ces quatres Iops effroyables, terrorisants, mais appréciables tout de même, car ils m'acceuillèrent bien. Je les questionnèrent sur leur appartenance à Brakmar, et ils ne me dirent que du bien de cette citée.
C'est ainsi que le lendemain, je fugai du temple pour aller avec eux à Brakmar. Ils m'hébergèrent dans une taverne morbide pendant quelques temps. Ils l'appellaient "La taverne du Bwork". Plus tard, ils m'emmenèrent à la Milice. Je fût présenté à "Oto", chef de la Milice Brakmarienne.
Il m'accorda une petite place parmis eux, et m'héberga dans des lieux légèrement plus convenables, bien que ceux-ci resterent assez sales et morbides...l'idéologie Brakmarienne à l'état pûr.
Quelques années plus tard, Brâkmar.
J'avais à présent 16 ans. La majorité, chez les Iops. Je fût placer dans un regroupement de templiers qui partaient régulièrement faire des chasse à l'homme ainsi que des raids dans les Plaines de Cania, jusqu'au porte de Bonta. Personnellement, je savais qu'on m'envoyait mourir pour rien. Mais je ne pouvais pas m'opposé à mon sort. C'était la règle. Je savais manier une épée, me défendre avec un bouclier, marcher en ligne, j'était donc un "appelé", un de ces jeunes gens qu'on allait sacrifier à Bonta pour montrer que Brakmar n'a pas peur. Avec du recul, je trouve ça stupide...Mais d'un certain point, j'ai été élever comme ça...On m'avait appris à "bien mourir". Bien mourrir, comme ils disaient, c'était mourir pour Brakmar, évidemment. Mais après quelques raids où je survécu grâce à Iop, je devint encore plus pieux que dans le passé. Je savais que quelque part, de temps en temps, mon Dieu pensait à moi. Après, j'enchainai les petits poste dans l'armée de Brakmar, jusqu'à faire la connaissance d'un certain Commandant Etoile. Il était Commandant dans "L'armée rouge", troupe d'Elite de l'armée de Brakmar. Rapidement, il m'accepta dans sa division et me donnai même le titre de chef de Bataillon, puisqu'il venait de perdre le précédent, mort au combat dans les landes de Sidimote.
[a suivre]